Pour fuir la tragédie de la guerre, protéger leur famille, leurs enfants, des personnes venues d’Ukraine se sont réfugiées en Occitanie, mettant ainsi à l’épreuve notre sens de l’hospitalité. Des collectivités locales, des associations et des familles d’accueil ont répondu présent à cet appel à la fraternité, dans une situation où l’indifférence n’a pas sa place. Si accueillir est synonyme de recevoir, ce dernier terme polysémique évoque également une dynamique de l’échange réciproque ou chacun accueille l’autre dans sa singularité, son histoire, sa culture.Dans un communiqué de presse du 22 mars, le C.C.N.E. rappelle en ces circonstances le caractère universel du devoir de fraternité à l’égard de tous les migrants ou réfugiés, quels que soient les pays d’où ils proviennent et les causes de leur départ.

https://www.ccne-ethique.fr/node/472?taxo=0

Pour permettre à ces réfugiés d’accéder aux soins de santé dont ils peuvent avoir besoin, une « protection temporaire » leur est accordée à leur arrivée en France. Elle leur donne le droit de bénéficier de la protection universelle maladie et de la complémentaire santé solidaire.

https://www.ameli.fr/sites/default/files/Documents/Ukraine-pec-soins-refugies-versionFR.pdf

Afin d’aider les professionnels à identifier leurs besoins de santé, le Haut Comité de Santé Publique précise dans un avis du 23 mars les enjeux de santé publique et les objectifs des rendez-vous santé pour les personnes migrantes en provenance des zones de conflits en Ukraine.  Il rappelle « la vulnérabilité des populations migrantes, liées à la promiscuité majorant le risque d’exposition aux agents infectieux en général et aux conséquences psychologiques du conflit, des séparations familiales et de l’exil. »

https://www.hcsp.fr/explore.cgi/avisrapportsdomaine?clefr=1169